Visiblement, la pénurie de main-d'œuvre continue de tourmenter la Société de transport de l'Outaouais.
Le Droit fait état ce matin que la STO a sollicité l'aide d'un chasseur de tête pour la deuxième fois en l'espace de quelques mois.
Un appel d'offre publié le 29 février dernier indique que l'objectif est de combler 30 postes de chauffeurs d'autobus.
À l'automne dernier, un contrat d'une valeur de 177 000$ avait été octroyée à une firme de Victoriaville pour trouver 20 chauffeurs.
La porte-parole du transporteur public, José Lafleur, a indiqué au quotidien que la STO a besoin d'un important bassin pour non seulement livrer le service au quotidien, mais également remplacer les départs à la retraite.
Sur les quelques 500 chauffeurs d'autobus, près de 10% d'entre eux seront âgés de 60 ans et plus d'ici la fin de l'année.