La proposition de Québec solidaire de plafonner la hausse des profits en épicerie à 2 % fait réagir, mais est-elle vraiment réalisable?
Pour analyser la faisabilité d'une telle mesure, l'équipe de La Commission a reçu Maurice Doyon, professeur d'agroéconomie à l'Université Laval.
Dès le départ, l'expert explique qu'un plafonnement «mur-à-mur» serait très peu probable, tout en reconnaissant que la France a déjà expérimenté un gel ou une baisse des prix sur environ le quart des produits.
Maurice Doyon souligne la difficulté d'isoler la marge bénéficiaire des grandes chaînes, car leurs activités incluent souvent d'autres domaines, comme la vente de produits non-alimentaires ou les pharmacies.
«Il y a des produits dans une épicerie qui subventionnent, si vous voulez, les autres produits», explique-t-il.
Écoutez Maurice Doyon, professeur d’agroéconomie à l’Université Laval, analyser cette proposition de QS, au micro de Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.