L’entente signée jeudi entre le gouvernement fédéral et le gouvernement albertain pour la construction d’un nouvel oléoduc fait énormément débat.
Était-ce la bonne chose à faire? Si le premier ministre semble avoir acheté la paix avec l’Alberta, il a perdu un ministre, et plusieurs personnes estiment que le Canada a vendu son âme en matière de lutte aux changements climatiques.
Écoutez Normand Mousseau, directeur scientifique de l’Institut de l’énergie Trottier, aborder le sujet, vendredi, au micro de Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
«C'est d'une vision extrêmement à courte vue des enjeux auxquels le Canada fait face. Alors qu'on devrait se désengager de notre participation à la production de gaz et pétrole, on s'enfonce dans ça, ce qui nous limite dans la capacité à trouver d'autres secteurs économiques à développer. En mettant toutes ces options-là dans l'ouest du pays, on empêche un peu d'autres secteurs d'émerger.»