Malgré ses plages paradisiaques et ses tarifs attractifs, Cuba traverse actuellement une crise sanitaire préoccupante qui force les voyageurs à la vigilance.
Le pays fait face à une flambée de cas de chikungunya, un virus transmis par les moustiques qui gagne du terrain en raison d'un relâchement dans le contrôle des populations d'insectes et des eaux stagnantes. Patrick Fillion, microbiologiste et professeur au Cégep de l'Outaouais, qualifie la situation actuelle d'« épidémique » et souligne que ce virus est présentement celui qui circule le plus activement sur l'île, aux côtés de la dengue et du Zika.
Ce virus, dont le nom signifie « l'homme au dos voûté » dans un dialecte africain, porte bien son nom puisqu'il provoque des douleurs articulaires et musculaires sévères.
« Allez à votre clinique santé, demandez le vaccin pour le chikungunya, il y a une bonne efficacité. »
Écoutez Patrick Fillion qui fait le point sur la situation en compagnie de Louis-Philippe Brulé.