Depuis le printemps dernier, la SAQ a fait rupture avec les produits américains, les retirant de toutes ses tablettes. C’est une mesure adoptée en riposte aux tarifs imposés par Donald Trump.
On a appris que, sous une directive du gouvernement Legault, la SAQ devra détruire des milliers de ses produits américains qui atteindront leur date limite de consommation cet automne.
On parle ici d’une valeur de 300 000$, compris parmi les 27 millions $ d'alcools américains retirés des tablettes.
Écoutez Jessica Harnois, sommelière et collaboratrice à l’émission Le Québec maintenant, en discuter jeudi avec Catherine Beauchamp.
Pour ce qui est de la destruction de certains produits arrivés à expiration, le geste est incontournable.
«Les crèmes, les prêts à boire et les bières n'ont pas la même date de péremption de vie qu'un vin, qui peut passer à travers le temps beaucoup plus longtemps. Donc, ils ne veulent pas mettre en vente des produits qui ne seraient pas bons pour le consommateur.»
Mais pour ce qui est de tout ce qui se trouve encore dans les entrepôts de la SAQ, pourquoi ne pas envoyer ces produits dans des lieux (provinces, États) qui vendent toujours des produits américains?
«Ça pourrait se faire. Il y a des ententes qui pourraient se faire, mais là, c'est encore plus compliqué, note Jessica Harnois. Mais c'est à réfléchir. J'imagine qu'on pourrait les vendre sur d'autres marchés au lieu de détruire des produits qui ont déjà été payés», dit-elle.