La Fonderie Horne tente de convaincre le gouvernement du Québec de ne pas l'obliger à respecter la limite légale d'arsenic dans l'air.
Selon La Presse, l'entreprise présentera sous peu une demande de modification de l'autorisation ministérielle délivrée en 2023.
Celle-ci encadrait les activités de la fonderie située à Rouyn-Noranda, dont l'obligation de présenter un plan pour respecter le seuil légal d'arsenic dans l'air de trois nanogrammes par mètre cube d'ici la fin de 2027.
Or, la Fonderie Horne remet en question la valeur scientifique de ce seuil et juge qu'il est impossible de l'atteindre.
Écoutez la porte-parole du Comité Arrêt des rejets et émissions toxiques (ARET) à Rouyn-Noranda, Nicole Desgagné, aborder le tout, vendredi midi, à l'émission de Denis Lévesque.
Mentionnons que lorsqu'ils ont été questionnés par La Presse, des experts en santé publique ont catégoriquement rejeté les arguments de la fonderie.