Gilbert Rozon a critiqué les journalistes lors de sa dernière journée de témoignage, mercredi, au Palais de justice de Montréal, remettant en question la fiabilité des allégations durant le #MeToo et la possibilité de poursuites civiles après un acquittement criminel.
Écoutez la journaliste d'Any Guillemette résumer la journée au Palais de justice de Montréal et présenter des déclarations de Gilbert Rozon au micro d'Élisabeth Crête.
Il a également exprimé des regrets de ne pas avoir été plus «pragmatique» face aux procès médiatiques.
«Pensez vous qu'il y a beaucoup de gens qui vont maintenant aller devant les tribunaux pour se défendre? Tout le monde va régler hors cour. Quand j'ai parlé de légalisation, d'extorsion, ce n'est pas parce que je veux mettre en doute le système de justice, la preuve, c'est que je suis là. C'est que si vous devez vous soumettre à des procès médiatiques aussi violents, vous êtes mieux de faire un chèque, même si vous n'êtes pas coupable d'aucune façon. Je regrette certainement de ne pas avoir été plus pragmatique.»
Par ailleurs, des questions ont été posées sur les aménagements extérieurs de sa propriété et la structure organisationnelle de Juste pour rire, révélant une complexité dans la gestion des différentes entités de l'organisation.