Au micro de Patrick Lagacé, Diane Lemieux discute de la décision de la Cour supérieure qui a rejeté la demande d'injonction de l'Université McGill visant à retirer un campement pro-palestinien de son campus, soulevant des questions sur l'équilibre entre la propriété privée et la liberté d'expression.
«Le juge a fait une remarque intéressante. Il a dit en substance: ça soulève des questions complexes, parce qu'on doit jongler avec la balance entre le droit de jouir de sa propriété et la liberté d'expression. Et on est sur une propriété privée. Alors, j'ai le sentiment que l'université va bien explorer cette remarque du juge. Mais quoi qu'il en soit, moi, je suis prête à gager que ça va déraper. Comme on dit, tout ce qui traîne se salit.»
«Les campements se multiplient. L'UQAM a ouvert une enquête sur des présumés vols d'équipement. On voit apparaître des manifestants qui prennent la parole et qui semblent avoir quelquefois peut-être un agenda différent de celui au départ de ces campements.
«Une dame s'est présentée à l'entrevue, se présentant comme une porte-parole masquée qui refuse de dire son nom. C'est difficile de demander la transparence quand on ne l'est pas. Puis, il commence à avoir aussi des témoignages, des images de conversations quand même assez virulentes entre les pro-palestiniens et les Israéliens.»
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