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L’UQAM occupée par un campement propalestinien

«On n'est plus dans la manifestation« -Yves-François Blanchet

«On n'est plus dans la manifestation« -Yves-François Blanchet
Yves-François Blanchet / PC/Spencer Colby

Après le campus de l’Université McGill, c’est au tour de l’Université du Québec à Montréal d’être occupée par un campement propalestinien.

Yves-François Blanchet, le chef du Bloc québécois, craint la possibilité de radicalisation et l'occupation des espaces universitaires qui, selon lui, dépasse le simple cadre de la manifestation. Il vient en parler au micro de Patrick Lagacé.

«La liberté d'opinion, la liberté de rassemblement, la liberté de manifestation dans l'espace public avec un minimum d'encadrement parce qu'il le faut, je suis tout à fait en faveur de ça. Que la jeunesse veuille s'exprimer, des fois, de façon un peu plus impétueuse que ceux qui sont moins jeunes, je comprends parfaitement ça.

«Mais j'ai l'impression qu'on assiste à autre chose et que ce n'est pas parce que l'Université du Québec à Montréal est une institution publique que ça permet de dresser des barrières, de masquer des équipements de sécurité, d'arriver, dans bien des cas, que le visage masqué pour ne pas être identifié... La question que l'on doit se poser: est-ce que ces endroits-là, avec l'espèce de mystère qu'on y fait régner, ne sont pas un peu des endroits qui sont propices à une certaine radicalisation?»

Le politicien fait une distinction entre manifester et ériger un campement.

«On n'est plus dans la manifestation. C'est ce que je veux exprimer. S'il y avait des étudiants dans une université qui voulaient faire une manifestation, je pense que toutes les universités seraient passablement tolérantes, sans pour autant espérer des affrontements comme on en a connu il y a quelques mois à l'Université Concordia.

Yves-François Blanchet

«Mais on n'est plus dans ce registre là. On est dans le registre de gens qui veulent rester anonymes, ériger des camps, organiser des occupations, restreindre l'accès aux autres étudiants, faire une forme - que ce soit voulu ou pas - d'intimidation...

«Parce que c'est comme ça que certaines organisations travaillent: des infiltrations de militants qui, dans bien des cas, ça s'est vu aux États-Unis, ne sont pas des étudiants de l'université en question qui utilisent, qui prennent prétexte, qui parasitent une activité militante qui pourrait, a priori comme manifestation être saine, mais qui devient complètement autre chose.»

On écoute Yves-François Blanchet...

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