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Avec le beau temps reviennent les tiques et la maladie de Lyme

Avec le beau temps reviennent les tiques et la maladie de Lyme
Le retour des beaux jours ramène les précautions d'usage. / Getty Images

L’été est à nos portes, mais avec le beau temps reviennent les tiques dans plusieurs régions du Québec, même à Montréal.

Bonne nouvelle: une nouvelle chaire de recherche sur la maladie de Lyme et les infections émergentes voit le jour à l’Université de Sherbrooke.

Et qui d'autre que le Dr Alex Carignan, microbiologiste-infectiologue au CIUSSS de l’Estrie-CHUS et professeur chercheur au Département de microbiologie et d’infectiologie de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke pour en parler...

Docteur auquel il faut désormais ajouter et titre de titulaire de la chaire sur la recherche de la maladie de Lyme.

Est-ce que la maladie de Lyme est en train de progresser et de se répandre dans d'autres régions un peu plus au nord?

«Oui, je dirais qu'il n'y a plus une seule région au Québec qui est à l'abri de la maladie de Lyme. Le risque n'est pas le même partout. Très clairement, en Estrie, on a une incidence de la maladie qui est nettement plus élevée que l'ensemble des régions du Québec. La Montérégie aussi est aussi bien touchée, mais on voit de plus en plus de cas dans d'autres régions, je dirais plus nordiques, pas nécessairement au sens polaire du terme, mais au sens plus au Nord, comme le Saguenay-Lac-Saint-Jean par exemple, ce qui n'était pas le cas auparavant.»

Est-ce que les risques sont uniquement dans les zones forestières et dans les boisés?

«Non. Je dirais qu'auparavant on parlait des caricaturales herbes hautes et il y a beaucoup de gens qui ont gardé ça en tête. Mais dans les régions les plus à risque, je pense, entre autres, la région de Bromont, Granby, Cowansville, où il y a beaucoup de cas. La plupart des gens vont se faire piquer dans leurs cours en jardinant, des enfants qui jouent à l'extérieur sur le gazon. Je ne veux pas inquiéter les gens, mais on doit développer comme population des nouveaux réflexes qu'on n'avait pas auparavant.

«À la fin d'une journée en plein air, on doit vérifier pour la présence de tiques, parce que c'est clair que si on les retire rapidement, là on va diminuer le risque à la base, à la source, parce que généralement on parle d'une période de 24 h qui est nécessaire pour une tique pour transmettre la maladie lorsqu'elle s'installe sur une personne.»

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