La présidente de la FTQ, Magali Picard, sera de retour au Québec, mercredi, après le tsunami de protestations quant à sa présence à la COP28, à Dubaï.
Depuis Dubaï, la présidente a discuté avec l'animateur Patrick Lagacé.
Pourquoi la présidente devait être à la COP28?
«Je devais être la voix des 600 000 travailleurs et travailleuses et de m'assurer que les messages du Québec, du Canada, de nos élus, soient en lien avec notre vision.»
Et qui a pensé que c'était une bonne idée de quitter le Québec lors du plus important mouvement de grève du secteur public de l'histoire du Québec depuis quatre décennies?
Comme le note l'animateur, la présidente «l'a échappé, celle-là.»
«De toute évidence... De toute évidence, Je vois les réactions. (...) Je pense encore que c'était possible, sans endommager le travail, sans nuire à la négociation, de faire les deux. C'est toujours ce que je pense. Je comprends que c'est une question d'image.»
On peut imaginer la réaction des syndicats si la présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, était partie à l'étranger pour quelque raison que ce soit.
«Oui... Écoutez, c'est pour ça, d'ailleurs, que je reviens demain.»
-Vous revenez à cause du tollé?
«Absolument. (...) Je reviens, parce que ce que je comprends, c'est que les membres, les travailleurs et travailleuses que l'on représente ne sont pas contents. Ils sont fâchés. Ils se disent inquiets. Ils disent que c'est une mauvaise décision. Et je reviens parce que je n'ai pas besoin d'ajouter de stress sur le monde qui, actuellement, se bat en négociations.»
On écoute Magali Picard...