Les activités scolaires comme les sorties au Salon du livre, au théâtre, développent-elles vraiment le goût pour la culture chez les enfants?
C'est la question sur laquelle se penche Luc Ferrandez et l'équipe de Sans Réserve. Pour sa part, Philippe Léger est convaincu de l'importance de cet évènement.
«Ça m'a ouvert les yeux sur la littérature québécoise. Ça m'a ouvert l'esprit à tout un champ culturel qui était la littérature. L'année d'après, j'avais acheté mon premier Michel Tremblay et je m'en souviens encore. Le Salon du livre. Allons-y, alonso, achetons, dépensons, faisons en sorte que ce ne soit pas une tragédie commerciale pour les petits éditeurs. Présentons-nous en grand nombre. Défendons les portes!»
Elle-même autrice, Geneviève Pettersen abonde en ce sens. Elle souligne le grand lien qu'il est possible de faire avec le public lors de ces évènements.
«Moi, je me suis fait raconter des histoires, les gens te font des confessions. Certains arrivent avec des coupures de journaux, des vieux livres avec des pages tournées qu'ils ont lus dans le bain tout mouillé, puis des passages finis, puis ils veulent échanger là-dessus. Il y en a qui t'écrivent des lettres, c'est quand même particulier et extraordinaire à la fois», raconte Geneviève Pettersen.
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