La forte augmentation du coût de la vie et des taux d’intérêt a pris par surprise plusieurs Québécois qui ne s’étaient jamais souciés de leurs finances personnelles auparavant. La faute à qui? Écoutez la chronique de Geneviève Pettersen à l'émisison de Luc Ferrandez, mardi.
Certes, de nombreuses personnes sont étonnées par les coûts de toutes sortes qui ont explosé depuis quelques années.
C’est ce qu’indique le journaliste Éric Desrosier dans un article publié par le quotidien Le Devoir.
On peut y lire que les finances personnelles de nombreux Québécois sont en mauvaise santé.
Par exemple: le quart des salariés québécois estiment qu’ils auraient du mal à répondre à leurs obligations financières s’ils devaient attendre leur paie, ne serait-ce qu’une semaine de plus.
La chroniqueuse du 98.5, pour sa part, veut déculpabiliser les gens en indiquant que la finance n'est pas une spécialité de tous. Elle parle aussi de certaines expériences personnelles.
«Qu’est-ce que ça veut dire? C’est la partie angoissante! Si je dois attendre une semaine, c’est que le crédit est au bout. Ça veut dire que la marge et la carte de crédit sont remplies. Ça veut dire que l’élastique est étiré au maximum. Ces gens sont-ils des irresponsables? Je pense que non. Même si le réveil est brutal pour plusieurs, je pense qu’il faut mettre la pédale douce sur l’autoflagellation...»