Après le Nouveau Parti démocrate et le Bloc Québécois, le Parti libéral demandent à son tour la démission du président de la Chambre des communes, Anthony Rota.
D’ailleurs, la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, et la leader du gouvernement, Karina Gould, ont demandé sa démission.
Rappelons qu’à l’invitation du président de la Chambre, un vétéran nazi d’origine ukrainienne âgé de 98 ans, Yaroslav Hunka, a été applaudi en Chambre durant la visite du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, vendredi.
À l’émission de Luc Ferrandez, mardi, écoutez deux invités qui parlent du sujet, à savoir Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, ainsi que Jérémy Ghio, directeur chez TACT et ancien stratège des libéraux.
«Le Parlement a été induit en erreur. Nous sommes tous responsables. Nous avons été amenés à saluer quelqu’un qui est une honte et qui est l’héritage d’un régime monstrueux. On l’a encore au visage parce qu’on n’a pas encore convaincu ou obligé le président de la Chambre des communes à quitter sa fonction honorablement et dignement. […] D’ici à ce que ce soit fait, de gré ou de force, le premier ministre doit dire qu’il est responsable de ce qui se passe au Canada… Il doit présenter une forme d’excuse aux parlementaires et en particulier à ceux qui sont de confession juive.»
«C’est transformer un événement grandiose en fiasco. C’est l’art de se tirer dans le pied. On l’a peaufiné ces dernières années chez les libéraux.»