Le Québec n’a jamais été frappé pour autant de feux de forêt. Il y a des faits scientifiques qui s’y rattachent. C’est pas de la fiction… Et sûrement pas une théorie complotiste.
Yan Boulanger, chercheur en écologie forestière chez Ressources naturelles Canada, a profité de la situation pour se manifester sur Twitter. Au micro de Patrick Lagacé, il commente l'étendue des dégâts et ce qui explique la prolifération des feux de fôrets.
«On est présentement à 515 000 hectares (brûlés). La plus grosse année avant, dans la zone de protection intensive, c'était en 2005, à 386 000, je crois. Donc, on est déjà vraiment haut et on est juste rendu au mois de juin.»
Pour ce qui est des causes, il explique le contexte.
«En mai, on a eu des températures vraiment très chaudes, surtout dans la dernière semaine. Ça a été précédé par un mois de mai où le déficit de précipitations était très important dans certaines régions. [ ...] Ç'a été suivi par le passage de plusieurs orages qui ont laissé la foudre faire leurs dégâts. La foudre a allumé plus de 100 incendies.»
On l'écoute...