Le ministre de la Justice Simon Jolin-Barrette a déposé, jeudi, un projet de loi pour mettre un terme à l'obsolescence programmée sur certains biens de consommation.
Laurence Marget, directrice générale de la Coalition des associations de consommateurs du Québec (CACQ), discute avec Philippe Cantin de cette loi qui prévoit des modifications à celle sur la protection du consommateur.
«Une garantie légale de bon fonctionnement pour certains biens neufs couramment utilisés», y serait ajouté, précise Philippe Cantin.
Laurence Marget souligne d'abord que l'obsolescence programmée est une pratique commerciale, et même déloyale, mais assez difficile à définir. Elle explique tout de même qu'il s'agit de procédés mis en œuvre dans l'élaboration d'un produit pour réduire sa durée de vie, une technique parfois difficile à dénoncer chez les fabricants.
«C'est très bien de le mettre dans un projet de loi. Ce qui est important, c'est surtout de donner accès à la réparabilité, à la durabilité et à l'entretien des biens.»
Écoutez Laurence Marget discuter des difficultés actuelles des consommateurs à accéder à la réparabilité qui vise beaucoup les appareils électroniques comme les téléphones...