«Pusillanime», «Galimatias» ou encore «De Charybde en Scylla». Est-ce que ce sont des mots ou des expressions que vous avez déjà entendus ou utilisés dans la vie de tous les jours?
Ce sont pourtant quelques exemples de mots que doivent connaître les futurs enseignants pour passer leur test de certification en français écrit pour l'enseignement, mieux connus sous l’abréviation TECFÉE.
Au micro de Philippe Cantin, Méliza Barr, étudiante au BAC en adaptation scolaire à l’université de Sherbrooke, vient expliquer ce qui cloche dans cet examen.
«La section du vocabulaire est très, très problématique, parce qu'on voit des expressions d'autrefois. Des mots comme ceux que vous venez de mentionner qu'on utilise très rarement en enseignement. Le problème, c'est que les questions qui sont posées dans cet examen ne sont pas représentatives de la réalité en enseignement. Il est très, très désuet.»
Dans un autre cas d'espèce reversant, une étudiante en médecine vétérinaire lance un cri du cœur à la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry.
Rachèle Tremblay, agronome et détentrice d’une maîtrise en sciences animales, signe une lettre percutante qu’elle vient de diffuser qu’elle termine ainsi : «D’une étudiante fatiguée et découragée qui doit s’expatrier à l’autre bout du monde afin d’obtenir la formation nécessaire.»
Son histoire est ahurissante.
On l'écoute...