Le gouvernement du Québec a décidé d'investir 3,6 millions $ pour l'intégration en emploi des personnes vivant avec un trouble du spectre de l'autisme.
Quels sont les défis pour les employeurs qui les embauchent
L'animatrice Patricia Paquin de la mainRythme 105.7, dont le fils Benjamin vit avec un trouble du spectre de l’autisme, a ouvert avec son conjoint Louis-François Marcotte le café à vocation sociale Chez Cheval en 2019 et ils emploient et intègrent des personnes vivant avec le trouble du spectre de l'autisme à même leur personnel.
Chez Cheval fait référence à un maire de Mont-Saint-Hilaire, un certain Guillaume Cheval, qui fut jadis l’ancien propriétaire du magasin général où le village se retrouvait pour parler de tout et de rien.
Ainsi, plus d’une dizaine de personnes ont été embauchées que ce soit à la cuisine, à la plonge, à la caisse ou pour faire le service. Et Louis-François Marcotte et Patricia Paquin sont réellement présents; à faire les cafés ou dans la cuisine.
«Nos jeunes sont payés comme comme le sont payés tous les employés du café et et ça se passe plutôt bien je te dirais. [...] Les deux gros problèmes qu'on relève, c'est exactement ceux qu'on retrouve avec les jeunes... l'attention et l'anxiété! [...] Moi, je fais toujours beaucoup d'humour à dédramatiser en même temps.»
Écoutez l'animatrice et entrepreneure aborder la question de l'intégration des jeunes autistes au travail en compagnie de Luc Ferrandez.
«Le but de tout ça, évidemment, d'avoir une main-d'oeuvre, c'est d'avoir des jeunes qui vont contribuer au développement économique, social, des jeunes qui vont se sentir fiers d'être là, qui vont être contents aussi parce qu'ils vont avoir une job, une paye, donc un emploi chez eux, à jouer sur leur téléphone ou sur les réseaux sociaux.»