Une enquête publique indépendante n’est pas nécessaire pour en savoir davantage sur les allégations d'ingérence de la Chine durant les élections fédérales de 2019 et 2021.
C’est du moins ce que juge le rapporteur spécial indépendant David Johnston dans un rapport de 65 pages publié mardi.
«Tout le monde s'attendait à ce qu'il recommande pourtant cette enquête. […] Il dit dans son rapport qu'il y a eu des excès, de l'ingérence étrangère au Canada. Mais, il parle de [plusieurs] pays. Il explique que la nature délicate des renseignements, s'ils étaient divulgués, forcerait la tenue d'une enquête presque entièrement à huis clos, qui pourrait aussi retarder inutilement la livraison d'un rapport final et la mise en place de correctifs nécessaires.»
M. Johnston estime cependant que la tenue d’audiences publiques sur «les graves enjeux» de gouvernance et de politiques est justifiée.
Écoutez l’intégralité de la chronique politique de Luc Lavoie à l’émission Sans réserve, mardi.