Seriez-vous prêt à payer une taxe pour chaque kilomètre parcouru si on abolissait la taxe sur l’essence?
C’est la question que pose Nathalie Normandeau à ses auditeurs, en compagnie de son invité, le chargé de cours en planification des transports à l’Université de Montréal et président de Gris Orange Consultant, Pierre Barrieau.
Selon le plus récent plan québécois des infrastructures, il faudrait consacrer 20 milliards de dollars uniquement pour la mise à niveau des infrastructures routières de la province.
La taxe kilométrique est la solution privilégiée par la majorité des experts en urbanisme et planification des transports.
«On n’a pas le choix. Les voitures électriques ne contribuent pas assez au maintien du parc immobilier et de ses installations. On n’a pas le choix que de revoir complètement la façon de les financer.»
Le principe derrière cette taxe est simple: c’est de faire payer les automobilistes par kilomètres parcourus. Actuellement, il y a une taxe sur l’essence. On ne taxe pas le kilométrage, mais la ressource consommée.