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Achat de l'équipe de football

«Il y a une affection collective à l'égard des Alouettes» -Pierre Karl Peladeau

«Il y a une affection collective à l'égard des Alouettes» -Pierre Karl Peladeau
Pierre Karl Péladeau / PC/Grahm Hughes

Pierre Karl Péladeau est devenu vendredi le premier propriétaire québécois des Alouettes de Montréal depuis Charles Bronfman et le premier propriétaire francophone depuis Léo Dandurand.

En conversation avec l'animateur Patrick Lagacé à l'émission Le Québec maintenant, le nouveau propriétaire admet qu'il a rarement vu autant de réactions positives, «d'interractions», lors de l'une de ses acquisitions.

«Ce que je comprends de ça, c'est qu'il y a une affection collective à l'égard des Alouettes. Une affection collective à l'égard de nos équipes montréalaises. C'est comme une transaction qui concerne tout le monde.»

L'animateur a d'ailleurs fait remarquer que l'homme d'affaires Mitch Garber, avec lequel Pierre Karl Péladeau a eu quelques différends, a salué la transaction.

«Je pense que vous faites l'unanimité cette fois.. »

La communauté anglophone est très attachée aux Alouettes et Pierre Karl Péladeau est un ancien chef du Parti québécois. Craint-il un effet repoussoir?

«Le sport, c'est rassembleur. Je pense qu'on est au-delà de la politique. Nous nous reconnaissons dans Montréal.»

Les droits de diffusion pour la télévision des Alouettes de Montréal appartiennent au Réseau des sports, une filiale de Bell, un concurrent de Québecor, pour encore trois ans. Problème en vue?

«C'est une entente qui existe et qui va venir à échéance en 2025. On verra comment ça va se passer à ce moment-là, mais pour l'instant, c'est ça qui est ça. On en fait des chèques à Bell et Bell nous en fait. C'est comme ça que ça fonctionne. C'est la même chose pour RDS. C'est distribué par Vidéotron. Et Bell distribue TVA Sports. Ainsi va la vie...»

Le commissaire de la LCF Randy Ambroise a déclaré que le montant de l'achat allait demeurer secret.

Men tentant compte des pertes encourues par l'équipe depuis des années, l'animateur Patrick Lagacé se dit que, finalement: «Monsieur Péladeau, ça n'a pas dû coûter super cher acheter les Alouettes?»

«Vous avez peut-être raison...»

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