L’ingérence de la Chine dans nos deux dernières élections fédérales est au coeur des débats présentement à Ottawa et des députés conservateurs flirtent en toute connaissance de cause avec une députée d’extrême droite allemande. Alors que Justin Trudeau a promis de nommer un rapporteur spécial qui va être chargé notamment de lui dire si on devrait faire une commission d’enquête publique ou pas sur la question de l’ingérence chinoise dans les élections, le député fédéral indépendant de Richmond-Arthabaska et ex-conservateur, Alain Rayes, a commenté l’actualité au fédéral, mardi, en compagnie de Patrick Lagacé.
Pour Monsieur Rayes, ça va prendre plus que juste un rapporteur spécial. Selon lui, Justin Trudeau ne fait qu’essayer de mettre le couvercle sur la marmite de tout ce qui s’est produit dans les dernières semaines. Il a toutefois l’impression que le premier ministre n’a aucune envie de se retrouver au coeur d’une enquête publique.
Alain Rayes rappelle que le problème ne date pas d’hier. Dans son ancienne vie de maire de la Ville de Victoriaville, il souligne que déjà, il était sollicité par des groupes d’investisseurs chinois qui étaient installés au Canada et qui voulaient investir dans la région en achetant des terres agricoles et créer des emplois.
On aborde aussi au cours de l’entretien la vision du député sur la saga des trois députés conservateurs qui ont rencontré une députée allemande d’extrême droite. Un exemple concret expliquant sa décision de quitter le parti conservateur du Canada.
On l’écoute...
