Le mois de mars rime avec la période de l’année où les élèves de secondaire 3 doivent choisir le profil de mathématiques dit régulier ou enrichi et des jeunes de secondaire 4 qui doivent choisir s’ils finissent leur secondaire en optant pour le profil «sciences» ou dans un autre profil et cela engendre une pression importante selon la chroniqueuse Maude Goyer.
«On dit aux enfants de ne pas se fermer de portes, mais il y a plein de façon de se reprendre. La porte ne sera pas barrée! C’est faux de dire à un enfant qu’il doit prendre des maths fortes s’il ne veut pas se fermer de portes. [...] À l’école publique, la composition des classes, 32 % des élèves ont un plan d’intervention ou un cas de difficultés.»
Selon Patrick Lagacé, le fait de demander à des enfants de 15 ou 16 ans de faire déjà des choix pour le reste de leur vie est absurde.
«Pourquoi comme parent, on met cette pression-là sur nos enfants?»
«Parce que c’est bien vu... c’est comme s’il y avait un statut qui vient avec ça. C’est ça le noeud du problème; c’est une image!»
Écoutez la chroniqueuse aborder avec l’animateur du Québec Maintenant, Catherine Beauchamp et MC Gilles le contexte de cette pression, sa provenance et l’importance de changer le discours ou de changer le modèle, de même que des pistes de solution et ce qu’on doit faire comme parent.