Mardi, le journaliste Marc Sandreschi du Journal de Montréal expose que près de 2000 armes à feu illégales seraient en circulation à Montréal et contribuerait à la recrudescence des crimes commis dans la métropole depuis plusieurs mois.
En entrevue avec Bernard Drainville, le journaliste explique que ces armes transiteraient par le territoire autochtone d’Akwesasne qui chevauche le Québec, l’Ontario et l’État de New York aux États-Unis.
La mafia irlandaise, le milieu criminel arabe, les gangs de rues et les motards criminalisés s’y approvisionneraient
Marc Sandreschi explique d’ailleurs que les corps policiers ont énormément de difficulté à travailler ce dossier puisqu’ils ne peuvent intervenir dans certains secteurs du territoire autochtone, car ils sont victimes d’intimidation et savent que leur vie est en danger à ces endroits.
«On m’a confirmé que les policiers ne peuvent pas se rendre patrouiller les lacs par exemple, car ils savent qu’ils vont se faire tuer…»
Le journaliste nous explique aussi qu’une quantité importante de ces armes proviennent de marchands américains, situés entre autres en Pennsylvanie, là où les règles entourant la vente et les possessions des armes sont très permissives.