Équipe Mario Aubé dénonce ce qu'elle qualifie de «désinformation» dans un sondage de l'organisme MOBI-O en lien avec l'élection municipale.
Le centre d’expertise en mobilité de l’Outaouais et de l’Abitibi-Témiscamingue MOBI-O a sondé les différents candidats à la mairie de Gatineau et les conseillers de chaque district en leur envoyant 10 questions qui ne pouvaient être répondues que par oui ou non.
Ces questions portaient sur la mobilité et le réseau routier à Gatineau.
Dans les résultats dévoilés hier, l'organisme indique que l'Équipe Mario Aubé et tous ses candidats ont refusé de répondre à chacune des 10 questions.
Cependant, le parti politique a tenu à clarifier la situation dans une publication sur les réseaux sociaux en partageant leur réponse à MOBI-O.
Dans le courriel, on peut lire qu'Équipe Mario Aubé souhaitait aller au-delà des questions à choix oui ou non en donnant une réponse plus détaillée de sa vision pour la mobilité à Gatineau.
Dans un communiqué, MOBI-O indique que cette approche d'offrir des choix de réponses uniformes visait notamment «à éviter les formulations vagues et à faciliter la comparaison entre les positions».
Dans un communiqué, MOBI-O indique que cette approche d'offrir des choix de réponses uniformes «visait à éviter les formulations vagues et à faciliter la comparaison entre les positions et à appuyer le jugement des électrices et électeurs sur des engagements concrets».
«On nous a répondu qu'on ne souhaitait pas répondre au questionnaire et qu'on ne participerait pas à l'exercice. On nous a envoyé une réponse longue concernant leur vision, mais le but de l'exercice était de répondre au questionnaire et on nous a indiqué qu'on refusait de répondre, donc c'est ce qu'on a indiqué dans les visuels qu'on a préparé. Je ne vois pas ce qui n'est pas exact là-dedans [...] On avait très bien indiqué qu'aucune réponse longue ne serait publiée, seulement les réponses au questionnaire. Tout le monde a eu le même traitement et l'objectif était d'avoir quelque chose qui était lisible pour les électeurs et électrices afin que les gens puissent voir d'un coup d'œil le positionnement des candidats et candidats sur chacun des enjeux en mobilité qu'on a soulevés».
Le codirecteur général a également défendu l'approche de l'organisme pour questionner les candidats.
«On pense que c'était la meilleure façon de faire pour permettre aux gens de se faire une idée des positions de chacun et chacune sur ces enjeux [...] Ce n'est pas quelque chose qui a été fait sur le coin d'une table, mais plutôt une réflexion approfondie qui a mené à ce choix. On assume le choix qu'on a fait, même si certaines personnes de différents horizons politiques ne trouvaient pas que c'était le format idéal».
Source: MOBI-O
Source: MOBI-O