Les syndicats n'ont pas dit leur dernier mot concernant les restrictions budgétaires en éducation.
Des dizaines de manifestants se sont rassemblés devant le bureau de la députée de Hull, Suzanne Tremblay, dimanche après-midi, pour réclamer un réinvestissement massif dans le réseau scolaire.
Devant une véritable montée de bouclier après l'annonce de compressions budgétaires en juin dernier, Québec avait réinjecté 540 millions de dollars dans les services destinés aux élèves.
Cependant, des critères d'accessibilités trop complexes empêchent les centres de services scolaires d'obtenir cet argent, selon Marianne Séguin du mouvement Uni-es pour l’école en Outaouais.
Elle qualifie ce réinvestissement d'un «faux espoir»...
«M. Drainville a mis en place des critères d'accessibilités tellement élevés, que c'est quasiment impossible d'avoir l'argent. Les directions d'écoles doivent se battre pour avoir l'argent pour venir en aide à un enfant. C'est anti-démocratique et inhumain [...] On demande de les enlever complètement. Il faut donner l'argent, c'est aussi simple que ça. Ce sont des êtres humains, des enfants, et ce n'est pas un commerce l'éducation, ça ne l'a jamais été».