L'heure était au bilan pour les Sénateurs d'Ottawa.
Samedi matin, les joueurs récupéraient leurs effets personnels avant de passer à tour de rôle devant les médias, pour une majorité de l'équipe.
Deux jours après avoir été éliminés en six rencontres par les Maple Leafs de Toronto, la défaite pesait encore lourd sur le moral de plusieurs joueurs.
L'optimisme se faisait ressentir chez les différents joueurs qui ont amené l'équipe à une première participation aux séries éliminatoires en huit ans.
Le défenseur, Thomas Chabot, souligne que cette expérience de séries a allumé une flamme au sein de l'équipe.
«Ça fait huit ans que je suis ici. C'est le moment que nous attendions tous. Nous voulions jouer des matchs de séries et vivre l’atmosphère de séries ici à Ottawa. Au même moment, lorsque tu te rends en séries, comme n’importe quel compétiteur, tu veux te rendre jusqu'au bout. Oui, c'est décevant en ce moment, c'est certain. Cependant, au bout de la ligne, je crois que ç'a allumé un petit à l'intérieur de nous, sachant que l'année prochaine nous revenons et c'est tout a recommencé».
Le vétéran, Claude Giroux, explique comment l'arrivé de l'entraîneur-chef, Travis Green, a contribué au succès de l'équipe.
«Je crois que, lorsqu'ils sont arrivés, nous voulions avoir une identité. Ç'a pris un peu de temps avant de pouvoir cliquer, mais lorsque c'est arrivé, nous avons commencé à gagner plusieurs matchs. Ce n'est pas un bon sentiment d'avoir perdu en première ronde, mais je crois que nous devons poursuivre sur cette lancée».
D'ailleurs, Claude Giroux devient un agent libre sans compensation.
Cependant, même si les discussions n'ont pas débuté, il dit en avoir encore beaucoup à donner et n'avait que des bons mots pour la ville d'Ottawa et ses coéquipiers.
De son côté, le vétéran, David Perron, a connu un début de saison difficile, autant au niveau physique que personnelle.
Il avoue également avoir besoin d'un certain temps d'adaptation lorsqu'il arrive dans une nouvelle équipe.
«Au niveau individuel, c'est toujours difficile pour moi de changer d’équipe. Je ne sais pas si c'est à cause de mon style de jeu ou mon approche, mais j'ai eu besoin d'un certain temps avant de faire confiance à travailler le plus fort que je pouvais en sachant que mon jeu serait respecté par mes coéquipiers, mes entraîneurs, les médias, la ville, etc».