Il faudra faire preuve de patience avant d'avoir accès à des traitements de désensibilisation en Outaouais.
Les parents de Sarah-Émilie Hubert, une jeune fille de 15 ans décédée il y a deux ans d'un choc anaphylactique, affirment qu'elle devait se rendre à Montréal pour bénéficier de ce service.
Le Centre intégré de santé et des services sociaux de l'Outaouais mentionne qu'il souhaite toujours développer une offre de service dédiée à la désensibilisation aux allergies dans la région.
Cependant, même si ça reste dans leur liste de projet, il est impossible pour le CISSS de fixer une date précise dans le contexte de la pénurie de main-d'œuvre.
Sur nos ondes, Stéphane Hubert, le père de Sarah-Émilie, a mentionné que le gouvernement doit agir.
Au début on comprenait, c'était expérimental. Mais la, les résultats sont là. On est plus dans l'expérimentation. On est à l'étape où on doit mettre en place les structures et les traitements pour tous les enfants qui ont des allergies sévères orales pour pouvoir guérir le plus de personnes possible.