L'Association pour la qualité dans la construction en Outaouais veut déposer une action collective contre Brigil, son président Gilles Desjardins et la Ville de Gatineau.
Une demande en ce sens a été déposée auprès de la Cour supérieure du Québec.
Appuyée par le bureau d'avocats ABC Avocats, l'association indique par communiqué de presse qu'elle souhaite réclamer 38 millions de dollars pour le bénéfice de 2 500 propriétaires et locataires de Brigil de 1996 à 2016.
Ils affirment que le promoteur immobilier aurait construit près d'une centaine d'immeubles comprenant plus de 1 000 condos sans s'assurer que les drains d'évacuation des eaux usées soient munis de clapets antiretour.
Or, l'Association précise que selon la réglementation de la Ville de Gatineau, ces clapets sont obligatoires puisqu'essentiels pour prévenir les refoulements d'égouts.
Selon eux, corriger ce vice de construction coûterait des dizaines de milliers de dollars pour chaque condo.