France Bélisle persiste et signe: certains conseillers de Gatineau ont nuit au climat autour de la table du conseil.
La mairesse démissionnaire était invitée à l'émission Tout le monde en parle à Radio-Canada hier soir.
Elle a précisé avoir amorcé sa réflexion à l'automne lorsque les simples divergences politiques ont laissé leur place à des attaques personnelles de plus en plus fréquentes.
Il y a une personne du conseil municipal qui s'est approchée de mon visage et qui m'a dit « J'ai vraiment été méchant avec toi cette semaine » avec beaucoup de fierté.
À la question à savoir si elle avait contribué au climat toxique, France Bélisle avoue du bout des lèvres y avoir contribué.
Il faut comprendre que quand on est en politique et qu'à un moment donné, on est dans un coin et on se fait taper dessus, c'est sûr que quand on se relève, on donne une droite nous aussi.
L'ancienne mairesse croit aussi qu'une personnalité haute en couleur est une arme à double tranchant pour une femme en politique.
Gatineau n'avait probablement pas connue une personnalité comme la mienne, qui rit trop fort, qui a trop de dent. Et bien sûr que j'ai l'impression que mes adversaires et certains journalistes m'ont bien campé dans ce rôle là.
Quant aux décisions qui se pointaient à l'horizon auxquelles elle ne souhaitait pas être associée, l'ex-mairesse a précisé qu'il s'agissait du dossier du futur quartier général de la police de Gatineau.