La coroner Pascale Boulay s'explique mal pourquoi le permis de possession et d’acquisition d’armes d'un homme qui présentait un risque suicidaire était actif.
C'est ce qu'elle indique dans son rapport en lien avec le suicide d'un homme de 61 ans à L'Ange-Gardien survenu le 26 juin 2021.
Dans le document daté du 16 juin dernier, dont le 104,7 a obtenu copie, Pascale Boulay note que la victime était à l'époque du décès, une bombe à retardement.
L'homme avait notamment été hospitalisé pour dépression et des idées suicidaires et vivait des difficultés personnelles et familiales.
Des vérifications auprès du Bureau du contrôle des armes à feu et des explosifs du Québec ont permis à la coroner de constater que l'homme s'était vu révoquer son permis en 2009 et ses armes avaient été saisies en raison de propos suicidaires.
Or, deux ans plus tard, en 2011, aucune vérification de ses antécédents médicaux n’a été faite lors du renouvellement de permis.
Le même scénario s'est produit en 2016.
Dans son rapport, Pascale Boulay recommande notamment que les médecins puissent transmettre au Bureau du contrôle des armes à feu et des explosifs du Québec des informations relatives au risque suicidaire après l'hospitalisation d'une personne détentrice d'armes.