Après la divulgation des 89 entreprises québécoises qui peuvent polluer au-delà de la limite en vigueur, le ministre de l'Économie Pierre Fitzgibbon a voulu minimiser l'impact environnemental des compagnies autres que la Fonderie Horne qui ne respectent pas les normes.
« Il n'y a personne qui va mourir, faut faire attention, il ne faut pas généraliser », a répliqué le ministre.
« Quelle boulette, sincèrement quelle mauvaise déclaration, déplorait le chroniqueur Jonathan Trudeau. Un peu plus et Pierre Fitzgibbon nous disait: ben là, respirez par le nez. »
« Pierre Fitzgibbon se qualifie lui-même de bibitte, de cheval sauvage dur à dompter, mais là, il a manqué une belle occasion de se taire. Ça contribue à maintenir l'espèce de doute sur la sensibilité réelle du gouvernement: l'enjeu santé publique vs l'enjeu du développement économique et ça arrive au moment où on manque d'information, où on doit rassurer les gens et là, tu as un ministre qui s'en vient dire: Inquiétez-vous pas, personne va mourir. »