Un article dans le Journal de Montréal aujourd'hui, sur le harcèlement sexuel dont sont victimes les courtières immobilières fait beaucoup réagir.
Plusieurs femmes témoignent des avances qu'elles recoivent dans l'exécution de leurs tâches, alors qu'elles sont présentes sur des affiches et dans des publicités de toutes sortes afin d'offrir leurs services professionnels, incluant leurs numéros de téléphone.
Les femmes qui oeuvrent dans le domaine immobilier en Outaouais ne font pas exception à la règle.
Joelle Lafrance de la bannière Remax avoue qu'à une occasion, elle a même craint pour sa sécurité.
"Une fois, j'ai eu peur. Une chance que j'avais mon téléphone dans les mains. La personne a pas pu insister parce qu'un voisin se trouvait proche. Il a tenu des propos, des avances, tout ça. J'ai dis, je suis désolé, j'ai un conjoint. Quand c'est arrivé, ça m'a vraiment dérangé..."