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Suicide d'un policier

Une coroner recommande au SPVG de faciliter l'accès à des intervenants sociaux

Une coroner recommande au SPVG de faciliter l'accès à des intervenants sociaux
Image / Archives - 104.7 Outaouais

Le Service de police de la Ville de Gatineau doit faciliter l'accès à des intervenants, comme des psychologues, pour ses policiers. 

C'est l'une des recommandations émises par la coroner Francine Danais suite au suicide d'un des leurs. 

Francis Desrochers, policier depuis 2014 au SPVG, s'est enlevé la vie le 21 mai dernier. 

Le rapport de la coroner consulté par le 104.7 Outaouais indique qu'il devait composer avec une phobie du sang, ce qui l'a mené à développer une anxiété d'appréhension. 

Cette phobie, cumulé avec différents facteurs de stress, a mené Francis Desrosiers à poser un geste fatal.

La coroner a émis un total de neuf recommandations, dont trois s'adressent au SPVG directement, dont celle de mettre en place un programme de pairs-aidants et d'engager un intervenant social. 

Francine Danais précise que chez les policiers, il y a plus de décès par suicide que de décès en service. 

 

Les recommandations de la coroner: 

Au Service de police de la Ville de Gatineau :
- de mettre rapidement sur pied un programme de pairs-aidants;

- de procéder à l’embauche d’un intervenant (psychologue ou travailleur social) qui
travaillerait à partir du poste de police et qui serait disponible dans l’immédiat lors d’un
évènement potentiellement tragique;

- dans l’éventualité d’un décès tragique d’un policier, de considérer la possibilité de
mandater un corps policier tiers afin de faire l’investigation.


À la Fraternité des policiers et policières de Gatineau :
- de contribuer à la mise en place du programme de pairs-aidants en s’assurant qu’au
moins un membre du syndicat reçoive la formation de pairs-aidants en plus de ceux qui
seront désignés par le SPVG.


Au ministère de la Sécurité publique :
- de mettre sur pied un programme national et centralisé de soutien aux policiers en
matière de santé mentale, incluant la prévention du suicide;

- d’exiger la mise en place de programmes de soutien par les pairs dans l’ensemble des
services de police;

- de faire en sorte que toutes les organisations policières offrent un soutien psychologique systématique à tous les membres du personnel ayant subi un trauma potentiel;

- de former l’ensemble des gestionnaires des services de police en matière de détection
et d’orientation des policiers aux prises avec des problèmes psychologiques;

- d’établir un processus de qualification et de certification à l’intention des psychologues désirant intervenir auprès des policiers et des premiers répondants.

 

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