Pour la cinquième fois de sa carrière, Alain Vigneault est en nomination pour le trophée Jack-Adams remis au meilleur entraîneur de la Ligue nationale de hockey.
Vignault, 59 ans, désormais à la tête des Flyers de Philadelphie, a déjà remporté le prestigieux honneur quand il était à la barre des Canucks de Vancouver (2006-2007). Cette année, il est en lice face à John Tortorella des Blue Jackets de Columbus et Bruce Cassidy des Bruins de Boston.
En conversation avec Jérémie Rainville, Vigneault a mis cette nomination en perspective.
« Je ne sais pas si on pas appeler ça une habitude, mais pour être en nomination le nombre de fois que je l’ai été, c’est parce que je suis entouré d’un bon personnel qui te fait bien paraître. C’est ce que j’ai fait à tous les endroits où je suis allé.
« Il faut que tu travailles pour des organisations de premier ordre. J’ai commencé avec le Canadien de Montréal, les Canucks de Vancouver, les Rangers de New York et maintenant, les Flyers de Philadelphie. Des organisations de premier ordre qui essaient de faire les choses de la bonne façon. »
« Toutes mes nominations ont été un peu différentes au niveau de l’équipe. C’est une qualité que l’entraîneur-chef doit avoir, celle de s’ajuster à la formation qu’il a devant lui.
« La première fois que j’ai été en nomination, avec le Canadien, on a établi le record de blessures dans la formation pour une année. Un record de la LNH. Et on avait encore une possibilité de faire les séries au 82e match. Je pense que ça a capté l’attention des gens.
« La première fois avec les Canucks, on n’avait pas fait les séries l’année d’avant. Et j’ai gagné le Jack-Adams. Et cette année, les Flyers n’avaient pas fait les séries l’année d’avant.
Au moment où la pandémie a mis un terme aux activités de la LNH, Vigneault avait mené les Flyers à une fiche de 41-21-7.
Deux des adjoints de Vigneault sont Michel Therrien et Mike Yeo, des anciens entraîneurs-chefs de plein droit dans la LNH. Vignault n’a jamais craint de s’entourer de poids lourds.
« Michel apporte un bagage de connaissances, mais pour un entraîneur-chef comme moi, il n’y a pas mieux, souvent, qu’un autre entraineur-chef pour savoir mes états d’âme, mon état d’esprit et dans quelle direction ou peut aller. »