Alors que le poulet est normalement la protéine animale la plus abordable, son prix a explosé. Les poulets entiers ont connu une hausse allant jusqu'à 23% depuis janvier.
La raison principale n'est pas la grippe aviaire, mais un déséquilibre majeur dans la gestion de l’offre.
Écoutez Sylvain Charlebois, spécialiste de l’industrie agroalimentaire et professeur invité à l’Université McGill, décortiquer ce phénomène, au micro de Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
«Moi, je pense, ce qui arrive, c'est qu'on paye pour une mauvaise gestion des quotas actuellement. C'est un peu ça qui se passe, parce que la gestion de l'offre, c'est évidemment un sujet délicat au Québec... c'est un système qui est important, mais une fois de temps en temps, il y a des failles.»