Le gouvernement Legault s'apprête à déposer une loi spéciale pour forcer la fin de la grève des employés d'entretien de la STM.
Cependant, le ministre Jean Boulet a besoin de l'appui de tous les partis pour une adoption rapide, et le «oui» à l'intervention du gouvernement est écrasant dans les sondages.
Le député de Québec solidaire (QS), Alexandre Leduc, a refusé catégoriquement d'accorder son consentement, accusant la CAQ d'hypocrisie.
Écoutez le député dans la circonscription de Hochelaga-Maisonneuve expliquer le tout, mardi, à La commission.
Il estime que le gouvernement, qui a «sous-financer la STM» pendant des années, ne devrait pas demander à Québec solidaire de «réparer son gâchis».
Il rappelle que la loi de la CAQ sur les services essentiels (Loi 89) est responsable d'avoir poussé les syndicats à la grève.
«C'est son [gouvernement Legault] gâchis, la grève. C'est lui qui a généré l'environnement propice à la grève, avec sa loi 89 l'an dernier. Je ne sais pas pourquoi il nous demande, à nous [les partis d'opposition] de les réparer. C'est son gâchis, qu'il s'arrange avec ça. [...] On s'approche d'un règlement, c'est pour ça que je trouve ça particulièrement irresponsable qu'ils déposent leur projet de loi aujourd'hui.»