Dans le contexte des grèves et des problèmes budgétaires récurrents à la STM, l'idée qu'il y aurait du «gras» à couper dans son budget de 1,8 milliard de dollars est une critique souvent entendue. Mais qu'en est-il réellement?
Selon Pierre Barrieau, spécialiste en planification des transports à l’Université de Montréal, la STM souffre définitivement d'un sous-financement.
Si on trouvait de l'argent, faudrait-il l'injecter dans les salaires des employés ou dans l'amélioration du service?
Écoutez Pierre Barrieau, spécialiste en planification des transports à l’Université de Montréal, analyser les finances de la STM, au micro de Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
«Le plus grand problème de la STM, ce n'est pas sexy, mais c'est le sous-financement chronique dans l'entretien de ses installations. Je veux dire, c'est le fun vendre des prolongements de métro et tout ça. Mais la STM, présentement, peine à livrer son service avec ces autobus qui s'accumulent dans les garages.»