Alors que les grèves se poursuivent tout au long du mois de novembre à la Société de transport de Montréal (STM), la situation est passée du simple désagrément à la tragédie humaine pour les usagers les plus vulnérables.
L’impact ne se limite plus aux retards des professionnels, mais touche désormais la santé publique et la sécurité alimentaire.
Des organismes communautaires rapportent une affluence beaucoup moins élevée dans les banques alimentaires, car les gens ont tout simplement de la difficulté à se déplacer pour venir chercher leur panier.
Écoutez Christian Savard, directeur général de Vivre en ville, décortiquer les impacts de la grève de la STM chez les plus vulnérables, au micro de Philippe Cantin.
«Je crois que, dans la définition des services essentiels, il faudrait aller un peu plus loin qu'uniquement: est-ce que c'est une question de vie ou de mort immédiate? Il y a la santé publique. Et franchement, il y a des gens qui comme je le dis, quand ça dure une journée ou deux, se débrouillent. Les gens, par exemple, vont aller chercher leur panier un peu plus tard, mais là, si ça se maintient, c'est très difficile pour tout le monde de tout concilier.»