Nadine Crégheur et Stéfanie Lepage, enseignantes en criminologie à La Cité à Ottawa, lancent le balado « Au bout de ma peine », disponible ce soir sur toutes les plateformes.
Le projet vise à enrichir la formation des étudiants et à « humaniser ces gens-là » en partageant les histoires vraies de personnes en réhabilitation.
Elles insistent sur le pouvoir libérateur et la guérison que procure le témoignage pour les participants, en leur permettant de raconter leur vie sans être coupés ni jugés.
«Une partie de la guérison, c’est aussi d’être capable de dire à voix haute qu’est-ce qui est arrivé.»
Mélonie Mitchell, des Services para-judiciaires autochtones du Québec (Bureau en Outaouais), explique que les services de réhabilitation doivent être adaptés à la culture des Premières Nations.
Cette approche est différente et inclut des cérémonies et des thérapies utilisant des plantes autochtones pour répondre aux besoins spirituels et traditionnels.
L'organisme offre un accompagnement aux personnes confrontées à des accusations judiciaires, en assurant la liaison avec les avocats, des références pour la gestion des émotions ou la consommation, et l'élaboration de plans de sortie.
Écoutez Nadine Crégheur et Stéfanie Lepage sur leur balado et Mélonie Mitchell des Services para-judiciaires autochtones du Québec.