Le nombre d'élèves avec un plan d'intervention a augmenté de 36% en moins de 10 ans, atteignant 281 000 en 2024-2025, selon un dossier publié par La Presse.
Les enseignants se sentent débordés par cette charge de travail et estiment que le système éducatif doit être repensé.
Écoutez l'orthopédagogue Maxime Martineau à ce sujet au micro de Philippe Cantin, à l'émission, Le Québec maintenant.
Cette dernière souligne la lourdeur administrative pour les enseignants et l’importance de la pédagogie inclusive, l’enseignement explicite et la différenciation pédagogique.
«Il faut comprendre que les plans d'intervention, en ce moment, ne sont pas implantés de la même façon d'une école à l'autre, d'un secteur à l'autre, que ce soit primaire, secondaire, privé ou public», dit-elle.
«Donc, quand on entend plan d'intervention, ça peut être différentes choses en œuvre dans lesquelles ça va être très précis ce qu'on va travailler avec un élève. Alors que pour d'autres endroits, ça va être plus une liste de mesures adaptatives ou même parfois juste de mesures de flexibilité ou de choix qu'on peut faire dans la classe pour venir aux besoins des élèves.»