En cette période de taux de chômage élevé, Québec veut moins de travailleurs étrangers temporaires, mais cette approche cause des problèmes concrets dans certains marchés, dont l'hôtellerie.
Il y a pénurie de main-d’œuvre dans l’industrie touristique, malgré des salaires compétitifs (minimum 19 $/h) et de bonnes conditions.
La réduction du quota de travailleurs étrangers temporaires (de 30 % à 10 %), ainsi que l’inadéquation entre les postes vacants et la main-d’œuvre locale en seraient les causes principales.
Quelles seraient les solutions pour y remédier?
Écoutez Jean-François Côté, propriétaire d'hôtels Comfort Inn et de Quality Inn & Suites au Québec, répondre à cette question, jeudi, à La commission.
«On est en train de vivre des histoires un peu rocambolesques de gens qui sont intégrés dans nos vies, dans nos différents marchés, puis à qui on devrait dire: ''Bien, écoutez, on devra, on devra mettre fin au contrat d'emploi....'' Donc, oui, c'est quand même des histoires tristes qu'on doit traverser avec des collaborateurs qui sont bien établis dans nos entreprises.»