Le président de la Fraternité des constables du contrôle routier du Québec, Jean-Claude Daigneault, confirme que le ministre des Transports, Jonathan Julien, a deux options sur la table pour assurer la sécurité des 300 contrôleurs: le pistolet à impulsion électrique ou l'arme à feu.
M. Daigneault privilégie l'arme à feu, puisqu'il considère le pistolet à impulsion électrique inutile.
Écoutez Jean-Claude Daigneault, président de la Fraternité des constables du contrôle routier du Québec, faire le point dans ce dossier, mercredi midi, à l'émission de Nathalie Normandeau et de Luc Ferrandez.
Il confirme que l'ex-ministre Geneviève Guilbault était d'accord dès 2024 avec l'idée d'armer les contrôleurs routiers, mais que son projet aurait été «bloqué au bureau du premier ministre».
«Il faut que ce soit l'arme à feu. Le teaser, c'est une arme intermédiaire. On en a déjà deux. Quand j'ai un camion ou un véhicule qui nous fonce dessus, parce que ça nous est arrivé. C'est bien beau de tirer deux petites fléchettes dans un pare-brise de véhicule, mais ça fera pas grand chose.»