Une nouvelle étude de l'Institut du Québec révèle qu'un travailleur québécois sur trois de 45 ans et plus envisage un changement de carrière, soit pour une meilleure satisfaction, soit pour une hausse salariale.
Mais l'intention se heurte à une réalité brutale: seulement 7% de ces travailleurs réussissent à effectuer cette transition.
L'échec des transitions est en partie dû à l'âgisme. La consultante Lucie Dubé souligne que l'âgisme est «très pernicieux» et demande aux employeurs de «suspendre leur jugement».
Écoutez Lucie Dubé, consultante et ex-directrice de l’Association Midi40, aborder le changement de carrière à 40 ans, mercredi matin, à l'émission de Marie-Eve Tremblay.
«Il y a un questionnement qui émerge. Une recherche de sens. Et les gens se disent: il me reste tant d'années à travailler, je veux faire quelque chose qui fait du sens pour moi.»