La conseillère municipale Stéphanie Plante du district de Rideau-Vanier à Ottawa s’est expliquée ce matin sur la controverse entourant sa réprimande officielle pour ses propos et ses emojis publiés sur les réseaux sociaux.
La commissaire à l’intégrité recommandait initialement une suspension de trois jours sans salaire, estimant que la conseillère avait harcelé et intimidé des résidents opposés à un projet de refuges pour demandeurs d’asile.
Le conseil municipal a plutôt choisi de ne lui adresser qu’un blâme, sans perte de rémunération.
Stéphanie Plante soutient qu’elle n’a fait que défendre sa position face à des groupes privilégiés opposés au projet et qu’aucun langage grossier n’a été utilisé. Elle déplore que la décision ait été basée sur des émotions plutôt que sur des faits et souhaite maintenant tourner la page.
La conseillère Stéphanie Plante était l'invitée de Michel Langevin.
« Les gens n'ont pas démontré des faits. Ils ont dit : Oui, nous avons été blessés. Mais quand tu te présentes devant les tribunaux, ici en Ontario et j'imagine que c'est pareil au Québec. Un juge ne rend pas une décision avec une question sur tes émotions. Il rend sa décision sur des faits. Et moi, j'ai posé la question : pourquoi elle n'a pas fait la même chose? »
Écoutez l'entrevue de Stéphanie Plante, conseillère municipale du district Rideau-Vanier avec l'animateur Michel Langevin.