La Sûreté du Québec demande aux internautes de supprimer les photos diffusées sur les réseaux sociaux de la petite fille de trois ans qui a été retrouvée mercredi en Ontario.
Son nom pourrait aussi être prochainement protégé par une ordonnance de non-publication.
Écoutez Myriam Lapointe-Gagnon, psychologue en enfance, et Me Walid Hijazi, avocat criminaliste, aborder le sujet à La commission jeudi.
«Je pense à la petite qui va grandir et qui, peut-être à huit ans, à 12 ans, à 20 ans, va retomber sur cette photo et sera replongée dans cet épisode de sa vie qui ne va peut-être pas non plus la définir. Au même titre qu'on avait une responsabilité collective de partager la photo au moment où on la cherchait, où on s'inquiétait pour sa vie, je pense qu'on a une responsabilité collective envers la dignité, le respect, de cette enfant qui n'a pas donné son consentement à ce qu'on la partage ainsi dans une posture complètement vulnérable.»