Le débat sur la possibilité pour les caissières de s'appuyer pendant leurs quarts de travail, encore tabou, prend de l'ampleur.
Malgré les demandes récurrentes des employés pour des bancs assis-debout afin de prévenir les blessures, les employeurs, réticents, craignent une mauvaise image professionnelle, selon La Presse.
Une récente étude révèle pourtant que 86 % des Québécois sont favorables à cette option.
Si certains supermarchés l'ont déjà testée, comme Loblaw, la pratique reste peu courante au Québec, où rester debout de manière prolongée demeure la norme.
Écoutez Béatrice Monfette, responsable de projets au conseil d’intervention pour l’accès des femmes au travail, aborder ce sujet à La commission, jeudi.
«Je pense que les enjeux de santé qui touchent encore les métiers qui sont majoritairement féminins, c'est des enjeux qui sont beaucoup invisibilisés.»