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Site Guertin

Frappe policière d’envergure aux petites heures du matin

Frappe policière d’envergure aux petites heures du matin
Déploiement de policiers sur le site Guertin / Cogeco Média

L'opération impliquait les groupes tactiques d’intervention du SPVG et de la SQ. Le secteur des roulottes était visé.


Écoutez le bilan de l’opération avec Louis-Philippe Brulé et notre journaliste Philippe Villeneuve qui a recueilli des réactions sur le terrain.


La police de Gatineau a donné un grand coup de balai ce matin, dans un secteur occupé par des roulottes d'itinérants sur une partie du site Guertin.

Dès 6 heures ce matin, des équipes tactiques d'intervention du SPVG et de la SQ ont été déployées sur place afin de procéder à un nombre de perquisitions et d'expulsions sur une section du site.

Les policiers ont émis des avis d'expulsion visant les 13 roulottes dont les occupants ont refusé de se relocaliser au cours des dernières semaines.

Une fois le périmètre sécurisé, les policiers ont procédé à des perquisitions en matière de stupéfiant à l'intérieur de 5 roulottes qui étaient ciblées par des mandats.

Trois personnes ont été arrêtées pour possession de stupéfiants et trois autres pour des accusations criminelles, dont bris de conditions, menaces et voies de fait envers les policiers.

L'agent Patrick Kenney du SPVG explique les motifs derrière cette opération.

«Il y a la démolition du site Guertin et la préparation de la construction du village Transitoir. Plusieurs des roulottes ont déjà été déplacées, mais il y avait 13 personnes qui refusaient de quitter. C'est la raison pour laquelle on a été obligé d'intervenir».

Cogeco Media

Source: Cogeco Media

«Ils ont tout saccagé ce qu'il y avait à l'intérieur. Je veux dire, il n'y a plus rien, c'est tout un bordel total. C'est juste de pauvres roulottes, des gens pauvres qui sont dans la rue et qui essaient de survivre. Puis, en plus vient nous interdire l'accès à nos choses. Fait que moi, j'ai froid, je ne peux même pas aller me chercher un autre chandail ou avoir mes chaussures parce que j'ai peur de passer».

«Là j'essaie juste de savoir si je peux aller sauver des choses. Tu sais, on n'a plus rien là, on est dans la rue, puis là ils vont prendre les maisons».

«Il y a eu de la frustration, mais aussi du contentement. Il n'y a pas juste la frustration. Il y a des gens qui se faisaient menacer par ce groupe là.»

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Plus avec Louis-Philippe Brulé

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