Le projet de loi 72, dont l'ambition est de protéger les consommateurs des pratiques commerciales abusives, concernera notamment la vente itinérante dont la réputation est souvent bien mauvaise.
À quel point faut-il se méfier de ce type de vente?
Écoutez Charles Tanguay, responsable des partenariats stratégiques et des relations avec les médias à l’Office de la protection du consommateur, démystifier le tout, samedi, au micro d'Élisabeth Crête.
«En fait, chaque fois qu'un commerçant sollicite la conclusion d'un contrat à l'extérieur de son établissement, il fait de la vente itinérante. Il doit détenir un permis de l'office pour le faire. Et si ça continue d'être populaire, c'est que les vendeurs itinérants ont raffiné leur technique. Aujourd'hui, ils ne font pas tous du porte-à-porte à proprement parler, mais vous attirent, vous promettant des subventions pour le chauffage, des économies d'énergie.»