La commission spéciale transpartisane sur les écrans et les jeunes a entamé ses travaux jeudi dernier, sous la présidence de la caquiste Amélie Dionne. L'objectif est d'explorer les effets de l'utilisation des écrans sur la santé et le développement des adolescents.
Si plusieurs experts estiment qu'il faut en limiter l’usage, d’autres sont plus favorables à leur intégration encadrée.
Écoutez Emmanuelle Parent, directrice générale et cofondatrice du Centre pour l’intelligence émotionnelle en ligne (Le CIEL), souligner quelques facteurs clés dont il faudrait tenir compte pour prendre des décisions éclairées à ce sujet.
«C'est super complexe, les problématiques associées aux écrans. Le temps d'écran, ce n'est pas suffisant pour réfléchir à l'impact que les téléphones et les jeux vidéo peuvent avoir sur notre bien-être, celui des enfants et celui des ados. Il faut aussi considérer le contenu qu'on regarde, comment on l'utilise, et dans quel contexte. Et parfois, on a une utilisation identique chez deux jeunes, mais leur vulnérabilité individuelle est différente, donc l'impact sera différent. Ça demande beaucoup d'attention et de cas par cas.»